Le riz de Camargue, du 13ème au 16ème siècle
Le riz de Camargue
Henri IV Du 13ème au 16ème siècle
Du XIIIe au XVIe siècle la riziculture ne cesse d’augmenter en Provence et surtout en Camargue. C’est à Henri IV que l’on doit la culture de riz en Camargue dès la fin du XVIe siècle, où il ordonna sa production, ainsi que celle de la canne à sucre et de la garance.
Le riz de Camargue, en 1939
Le riz de Camargue
Paul Ricard
En 1939
Paul Ricard achète le domaine en 1939 pour en faire une exploitation agricole pilote. En 1940, la société Ricard est frappée d’interdiction de fabriquer « son » pastis. Contraint de fermer les portes de son usine, Paul Ricard décide de rapatrier le personnel masculin à Méjanes, afin de le soustraire au Service du Travail Obligatoire, en Allemagne. Sur les 1200 hectares de la propriété laissés à l’abandon, il se reconvertit dans l’agriculture. Aujourd’hui, ces 150 ha en font le des plus grand producteurs de riz. En 1994, la culture de riz camarguais couvre 24 000 hectares avec une augmentation de 40% des rendements moyens. Aujourd’hui, entre 17 000 et 20 000 hectares sont consacrés à la riziculture en Camargue.
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Le riz de Camargue, les années 1840
Le riz de Camargue
L'endiguement du Rhône Les années 1840
Dans les années 1840, les rizières vont être très utiles pour absorber l'eau des grandes crues du Rhône qui est à proximité, en plus de l'endiguement du Rhône ainsi que pour dessaler les terres. Grâce à cela, les terres vont être utilisées pour la culture des vignes. Au début du XXe siècle, la riziculture couvrait en Camargue 800 hectares, la terre et le climat lui étaient très favorables, d'une amplitude thermique plutôt réduite. Entre 1840 et 1913, plusieurs centaines d'hectares de rizières sont enregistrés3. À cette époque, le riz n'est pas récolté, ou alors pour servir de nourriture aux cochons. La dernière rizière de cette époque disparaît en 1939.
le porc Cul noir du Limousin, en 1850
Le porc Cul Noir du Limousin
Le métissé En 1850
Autrefois mieux connu sous le nom de « porc de Saint-Yrieix », le Cul Noir Limousin occupe depuis plusieurs siècles l'ouest du Massif central. Deux variétés sont identifiées en 1850, une petite variété potelée avec des oreilles semi-dressées, et une grande variété, moins épaisse et aux oreilles horizontales. Ces deux variétés sont rassemblées dans les années 1900. Le livre généalogique du porc Cul Noir Limousin est créé en 1935. |
le porc noir gascon, en 1921
Le porc noir gascon
Un vieux cochon En 1921
La plupart des populations bovines, ovines, porcines, ont été identifiées, ou créées, en tant que races, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Ce travail fut plus tardif pour les races porcines du sud de la France, après la Première Guerre mondiale. Il fut réalisé par le professeur Girard en 1921 (École vétérinaire de Toulouse), qui s'attacha à la race porcine gasconne en insistant sur son identité et son originalité ethniques. le porc gascon, comme le porc basque, peut être considéré comme une des dernières formes originelles de porcs en France, et donc une des plus anciennes.
le porc Pie noir basque, en 1237
Le porc Pie Noir basque La renaissance En 1237 en 1237, que le royaume de Navarre décide de prélever un cinquième de la valeur des porcs qui transhumaient sur les montagnes royales: c’était le droit féodal du Quint ou Kinto Real qui donna en basque Kintoa. La baisse des effectifs date du début du XIXe siècle : les hommes déboisent fortement les collines du Pays Basque afin de libérer des terres pour le pâturage des brebis. Déclarée en voie de disparition en 1981 par le Ministère de l’Agriculture, le porc de race basque doit sa survie à une poignée d’éleveurs accrochés à leurs exploitations de montagne. De 10 éleveurs du début, ils sont aujourd’hui 80 adhérents avec 75 éleveurs et une demande d’AOC est en cours.
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La figue de Solliès, en 1853
La figue de Solliès
Culture majeure En 1853
Les archives nous indiquent que les conditions climatiques de l’année 1853 furent particulièrement préjudiciables à la culture du figuier dans le canton des Solliès, au nord-est de Toulon (Var), ce qui eut des conséquences déplorables pour la population. Le figuier a une telle importance que, dans ces mêmes années, les communes ont pris des délibérations en vue de lutter contre la prolifération de la cochenille.
La figue de Solliès, en 1907
La figue de Solliès
La parisienne du soleil En 1907
Dans les années 1905-1910, les livres d’expéditions nous indiquent les tonnages de figues qui transitent par chemin de fer. En 1907, la gare de Solliès-Pont (Var) expédiait quotidiennement dix-huit mille kilos de figues en pleine saison. L’existence d’une telle demande et l'expédition des fruits vers Paris valut à la Figue le surnom de « Parisienne ». En 1932, la production de figues atteint 1 260 tonnes. au nord-est de Toulon (Var), Elle représente 75 % de la production française commercialisée de figues. AOC depuis 2006.
Le couteau Laguiole, en 1829
Le couteau Laguiole
D’influence espagnole En 1829
Soit Casimir-Antoine Moulin, soit Pierre-Jean Calmels, habitants de Laguiole, fut le créateur du couteau de Laguiole en 1829. Il s’inspira de 2 modèles, le capuchadou, couteau de l’Aubrac avec une lame fixe, et de la navaja espagnole, couteau de poche de la Catalogne. Lors des hivers, les paysans de l’Aubrac allaient travailler en Catalogne. ces travailleurs saisonniers ont rapporté la fameuse Navaja. Calmels améliora le laguiole en 1840 en lui ajoutant un poinçon, qui était utilisé par les bergers pour percer la panse des bovins. Le laguiole s’enrichira en 1880 d’une 3ème pièce, le tire-bouchon. Grâce à l’apparition de cette nouvelle pièce, le couteau laguiole fait son apparition à Paris, notamment par le biais d’aveyronnais partis à la conquête des cafés parisiens.
La baguette de tradition française, le 13 septembre 1993
La baguette de tradition française
La vrai boulangerie Le 13 septembre 1993
Le décret Baladur réglemente la baguette. la « baguette de tradition française » ne peut être fabriquée qu'avec les ingrédients suivants : farine de blé, eau, levure et/ou levain, sel. Il désigne par le « boulangerie », le lieu où est fabriqué le pain, avec l’ensemble des étapes de sa fabrication. Les autres lieux ne sont que dépôt de pain.
Le miel de Corse, vers 180 avant J.C.
Le miel de corse
Hep! Taxe cire! Vers 180 av. J.C.
Du temps de l’empire romain, « vers 180 av JC, la corse dut verser une taxe de 90 tonnes de cire d’abeille ; cette quantité représentait certainement la production d’au moins cent mille ruches. l’obtention de l’Appellation d’Origine Contrôlée date de 1998: Miel de Corse – Mele di Corsica ».
Le miel d'Alsace, au 7ème siècle
Le miel d’Alsace
Vertus monastiques Au 7ème siècle
L’apiculture est une tradition ancestrale en Alsace. Elle a pris son essor dans les abbayes au VIIe siècle. Outre la simple consommation alimentaire, les moines préconisaient la récolte du miel pour ses vertus thérapeutiques. Au XVIe siècle, divers ouvrages sont d’Andreas Picus et illustré par Caspar Höffler datant de 1580 qui a servi de référence pendant près de deux siècles. |
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