Le cépage pineau d'Aunis
Henri III En 1246
Classé par erreur dans les pinots par Odart, il vient d'une sélection faite au prieuré d'Aunis, près de Saumur, en 1246, le roi Henri III Plantagenêt en fit venir en Angleterre, Charles VII, roi de France en offrit à Jean V, duc de Bretagne, en 1425.
|
L’Apremont et l’Abîme L’effondrement origine du vignoble Les 24 et 25 novembre 1248 Dans la nuit du 24 et 25 novembre 1248, la tranche nord du mont Granier s'effondre brutalement, créant une zone d'épandage d'environ 23 km2. Ce fut entre 1 000 à 5 000 personnes qui périrent, 500 millions de mètres cubes de boue et de roches. C'est probablement le plus grand éboulement connu de l'histoire de l'Europe. ce terrain sera utilisé à partir du XIVe siècle pour la culture de la vigne, prendra son essor au XVIIIe siècle, et formera la base du terroir de l’Apremont et de l’Abîme, 2 vins AOC de Savoie.
|
|
|
Le courtier en vin
Le métier réglementé
En 1242
Louis IX réglementa le métier de courtier en vin, responsable des transactions entre les propriétés et les organismes acheteurs, il sont actuellement 600, contrôlant 80% de la production national des A.O.C.
|
|
Le st-pourçain
Le vin des rois En 1241
Le vin de Saint-Pourçain était servi à la table des rois de France Capétiens dès le XIIIe siècle et à la cour des papes à Avignon (60 à 120 hl/an). Il fut servi lors des fêtes du roi Saint Louis à Saumur en 1241 lorsque Alphonse de Poitiers fut chevalier et investi des comtés d'Auvergne et du Poitou. Lors du sacre de Philippe de Valois en 1328, les habitants de Reims eurent droit à un festin arrosé de saint-pourçain. Les qualités de ce vignoble sont vantées par l'évêque de Paris Guillaume d'Auvergne au XIIIe siècle. Sous Philippe Auguste, le poète Henri d'Andelys dans « La bataille des vins » énumère les grands vins blancs de l'époque et place en 3ème position le saint-pourçain après ceux de Beaune et de Saint-Émilion. Les ducs de Bourbon et comtes de Forez appréciaient aussi le noble produit des terres de leur duché.
Les lasagnes
L’évolution gratinée En 1238/39
En 1238-1239 est proposée dans un livre culinaire italien, la 1ère recette de lasagnes. Ce n’est qu’au XIVème siècle que le fromage s’introduit dans la conception des lasagnes (Mozzarella, Cacio). Dans la cuisine provençale du XVème siècle la pâte à lasagne apparait sous le non de « losans ». « Pâte taillée en losange afin d’être séchée ». La 1ère mention de la tomate dans les lasagnes date de 1881. Enfin, la recette que nous connaissons aujourd’hui serait née en 1891 et répertorié dans l’ouvrage de Pellegrino Artusi La Scienza in Cucina.
La bière Leffe
Bière monastique En mars 1240
Les pères de l'Abbaye de Leffe rachètent une Brasserie voisine située de l’autre côté de la Meuse, Les pères peuvent alors commencer le brassage de la bière à fermentation haute qui compense une eau à la qualité peu certaine.
« Il n’y a pour l’homme que trois évènements: naître, vivre et mourir.il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. »
Jean de La Bruyère
Le chorey-lès-Beaune
Édouard de Froment En 1237
Dès le début du VIe siècle, l’implantation du christianisme avait favorisé l’extension de la vigne par la création d’importants domaines rattachés aux abbayes. Ainsi l'abbaye de Cîteaux (créée en 1098) avec des plantations en Côte-d'Or. Preuves de la présence de vignes à « Chorey-lès-Beaune » en 706, dans le testament d’Ansebert, évêque d’Autun. Le vignoble de Chorey-les-Beaune fut fondé en 1237 par Édouard de Froment, un neveu par alliance du duc de Bourgogne.
|
Le marsannay
Le clergé et les ducs
En 1238
Des archives de l’église attestent de l’existence du vignoble de Marsannay en 658, en 882 et en 1189. Les Ducs de Bourgogne possèdent, dès le XIème siècle, un domaine à Chenove, dans lequel est construit, en 1238, une « cuverie » dotée de 2 pressoirs. Devenu propriété du Roi de France, ce domaine se nomme maintenant « Clos du roi ».
|
|
Le Livarot et le Pont-l'évêque
L'ancêtre fromager En 1230
L’angelot serait l’ancêtre du livarot et du pont-l’évêque, Il est connu au Pays d'Auge en 1230, sous le nom de « angelot » ou « augelot » qui vient du nom d'une pièce de monnaie. Ce fromage servait alors de moyen d'échange et de rémunération … et d'impôt !
Le saucisson de Lacaune
Des maseliers en ville franche En 1236
Lacaune (Hérault) est une région d'accès difficile, toutefois, elle est sur une route de passage depuis l'Antiquité. Les habitants vendaient viande et fromages contre sel et vins. Dès le Moyen Âge, les « maseliers de Lacaune », bouchers en occitan, ont leur charte rédigée en langue vernaculaire dans un cartulaire (recueil). En 1236Lacaune bénéficie du statut de ville franche (constituée de bougeois affranchi de régime féodal). Un siècle plus tard, la prospérité amène les seigneurs à taxer les charcutiers. Cette richesse venue du cochon amène les Lacaunais à créer la fête de la « sens porc »(saint porc), au début de l'hiver, au premiers frimas pour favoriser une bonne conservation de la viande.
L’Hermitage
Les croisades En 1224
la vigne est sur la colline de l'Hermitage depuis les romains, les invasions barbares eurent raison d'elle, selon la légende, Henri Gaspart de Sterimberg, revenant des croisades se retira près de la chapelle pour y vivre en ermite et cultiver la vigne. Ce cru fut appelé « vin des coteaux de St-Christophe » jusqu’au 17ème .
|
Le Cahors
Le black wine
En 1225
En 1152, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, futur roi d’Angleterre, favorise le développement des vins de l’arrière-pays bordelais, en particulier le vin de Cahors. Très apprécié des Anglais, "The Black Wine of Cahors" connaît un essor considérable, l’opposant aux bordeaux appelé "claret". Il était aussi très prisé des russes. Henri III d’Angleterre « enjoint en 1225 aux jurats de Bordeaux de ne point arrêter, ni imposer d’aucune manière, les vins que les marchands de Cahors, qu’il a pris sous sa protection, font descendre vers la Gironde ». En 1316, Jean XXI, né à Cahors, fit venir des vignerons du Lot pour cultiver Chateauneuf-du-Pape.
|
|
« Les paroles seules comptent, le reste n’est que bavardage. »
Eugène Ionesco
|
|
Le vignoble de Bordeaux L’essor grâce à l’export En 1224 En 1224, la prise de La Rochelle, port exportateur des vins bordelais, par le roi de France aux anglais transforme Bordeaux en port exportateur privilégié des vins à destination du marché anglais. Le roi d'Angleterre accorde alors d'importants privilèges fiscaux aux bordelais. Ces derniers se mettent à planter de la vigne à tour de bras, Le vignoble s'étend vers le Libournais. À l'époque, le vin, obtenu par fermentation d'un mélange de jus de raisins noirs et blancs, était clair, d'où son nom de « claret », par opposition au vin noir (black wine) du haut-pays (Cahors, Gaillac, Bergerac), très concentré en tanins et de meilleurs qualités. Le « privilège bordelais » permettait de vendre en priorité les vins de Gironde, avant les vins du haut-pays, bloqués jusqu'à la Toussaint ou Noël.
|
|
Le cépage syrah
Les croisades
En 1224
Certains la pensent rapporté d'Iran, de la ville de Shiraz, par le chevalier de Stérimberg qui s'établit sur le coteau de l'Hermitage, après les croisades. d'autres le croient importé par l'empereur Probus, au 3ème.
|
|
|
La dragée de Verdun La conservation de l’amande En 1220 Les dragées à Verdun apparaissent en 1220 dans les archives de la ville créées par un apothicaire (les seuls autorisés à faire commerce du sucre) qui cherche un moyen de faciliter la conservation et le transport des amandes qu'il utilise. Elle fut présente au sacre d’Henri III et Napoléon Ier, reçu triomphalement à Verdun, en 1806, passa sous 3 arcs de triomphe couvert de dragées.
|
|
Le droit de criage
Les marchands ambulants En 1220
le droit de criage est instauré pour les marchands ambulants (vin, eau, huile, fève, pois, oignon, oublie, fromage, viande, poisson, fruit, légume, plat cuisiné) mais aussi pour les annonces (réunion, décès, objets, enfants ou chevaux perdus).
La maniguette
L’autre poivre En 1214
La maniguette serait originaire de la côte de Malaguette, en bordure du golfe de Guinée. Elle était inconnue des grecs et romains. C'est au XIIIe siècle qu'elle laisse une trace de son passage en Europe : en 1214, elle apparaît dans le descriptif d'une fête à Trévise. Mais l'usage qu'il en est fait laisse à penser qu'elle y était connue depuis un bon moment . En 1245, c'est à Lyon qu'on la retrouve dans une liste au milieu de nombreuses autre épices. Grâce à une envolée du prix du poivre noir, la maniguette le remplace et devient une épice de choix. Comme son origine est mystérieuse à l'époque, que son goût ravi, elle prend le nom de graine de paradis.
Le brie
La cour fromagère En 1217
Déjà apprécié de Charlemagne, c’est par l’envoi de 200 fromages de Brie que Blanche de Navarre, comtesse de Champagne, séduirait Philippe Auguste. Au 15ème, Charles d’Orléans en offrait aux dames de sa cour pour les étrennes. Henri VI en mangeait par tartine.
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F95%2F90%2F1608580%2F129064705_o.gif)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F96%2F60%2F1608580%2F128920827_o.gif)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F76%2F18%2F1608580%2F128921112_o.gif)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F25%2F00%2F1608580%2F128810539_o.gif)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F97%2F33%2F1608580%2F128677945_o.gif)
