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le chevalier rond de la table
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  • ce blog est dédié à l'histoire et aux évolutions des plaisirs de la table, des aliments, des vins, des fromages, des produits du terroir, des boissons et l'art de la cuisine, sous forme de chroniques culinaires, par chronologie ou par thématique
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4 octobre 2021

La taverne, en 1680

La taverne,

de la viande et du vin loyal, en 1680

À partir de 1680, une déclaration royale permit aux taverniers de vendre des viandes qui avaient été cuites à l'avance, et ce privilège s'étendit aux marchands de vin. En 1698, les taverniers purent faire rôtir les viandes mais sans avoir de cuisiniers à gages. Les charcutiers obtinrent l'interdiction pour les taverniers d'élever et de tuer des porcsCette disposition prohibitive s'appliquait également aux cabaretiers, dont toutes ces ordonnances ne faisaient certainement pas les affaires. Bien qu'à partir de 1695, on ordonna aux cabaretiers de fournir du bon vin de façon loyale, sans être mélangé ou dilué, les cabaretiers vendaient parfois une boisson étrange où il n'entrait pas une goutte de jus de raisin, qui était remplacé par du bois de teinture et de la litharge.

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3 octobre 2021

citation du jour 432

« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

Jacques Rouxel

3 octobre 2021

Le goûter, au 18ème siècle

Le goûter,

la collation après le labeur, au 18ème siècle

le goûter était un véritable repas, généralement froid, avec gâteaux, fromages, fruits et vin. Il fut remplacé par la mode en ville du « five o’clock tea », thé et gâteaux, et maintenu plus longtemps à la campagne, après le travail aux champs.

3 octobre 2021

L’auberge, au 18ème siècle

L’auberge,

"l’auberge espagnole", au 18ème siècle

Il vient de la mauvaise réputation qui, dès le XVIIIe siècle, était faite par les voyageurs étrangers aux auberges espagnoles où il était conseillé aux visiteurs, s'ils voulaient manger à leur faim, d'amener eux-mêmes de quoi se sustenter et se désaltérer, soit parce que l'auberge offrait le gîte mais pas le couvert, soit parce que la qualité et la quantité de ce qui leur y était servi étaient très critiquablesMais un nouveau sens de cette expression est apparu assez récemment, et on lui donne 3 explications possibles, éventuellement complémentaires :
- une simple méconnaissance du véritable sens
- chacun amenant son repas, on trouvait dans l'auberge une grande variété de nourritures
- une faune très variée fréquentait les auberges placées sur le chemin du pélerinage à Saint-Jacques de Compostelle, puisqu'on était susceptible d'y croiser des gens venus de très nombreux pays différents.

2 octobre 2021

Le verre à pieds, entre 1679 et 1682

Le verre à pieds,

les yeux dans les yeux, entre 1679 et 1682

L’origine des verres à pied remonte à l’Affaire des Poisons, cette histoire d’empoisonnements en série à la cour du roi Louis XIV entre 1679 et 1682. A l’issue de cette affaire, les verres à pied furent développés afin d’obliger les domestiques à porter le verre par le pied et donc à ne plus poser les mains sur le verre pour y verser du poison. Lorsque 2 personnes trinquaient, ils entrechoquaient leur verres afin que les boissons se mélangent par éclaboussures, s’assurant ainsi qu’ils n’étaient pas empoisonnés, tout en se regardant dans les yeux afin de déceler une trahison éventuelle. Aujourd’hui, les codes ont changés, se regarder dans les yeux lorsque l’on trinque est un signe de fraternité.

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2 octobre 2021

Le café de Paris, en 1686

Le café de Paris,

le lieu à femmes puis à intellectuels, en 1686

Francesco Capelli, dit « procopio », ouvre le 1er café à Paris, le café « Procope ». on y sert les boissons chaudes à la mode, café, thé, chocolat, et pâtisseries, sorbets. Les femmes furent émancipés grâce à ces établissements. On en compta plus de 2000 à la fin 18ème. Café d’artistes et d’intellectuels, il était fréquenté au xviiie siècle par Voltaire, Diderot et d’Alembert. Centre actif durant la Révolution française, il reste longtemps un lieu de rencontre d’écrivains et d’intellectuels (Musset, Verlaine, Anatole France), d’hommes politiques (Gambetta) et du Tout-Paris. Le café attire des auteurs comme Voltaire ou Rousseau, qui y ont leurs habitudesI. l a fermé définitivement en 1890 : le site est occupé aujourd'hui par un restaurant moderne portant le même nom.

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